D’abord, un chef de l’État convoque par décret un corps électoral que vous annulez avec un communiqué. Ensuite, vos députés se cachent derrière une nuit noire pour voter un texte noir devenu une constellation qui vous embrouille tous. Comme avant de délibérer sur un examen, le président d’un jury insatisfait demande une recorrection. Avant même la relecture des copies les membres du jury nettoient leurs vestes de média en médias pour expliquer le bien-fondé de la première correction. C’est le député qui doit relire le texte ou la population ? Les populations n’en veulent tout simplement pas.
Enfin, il l’initiateur camerounais du projet, lui il attend quoi pour passer de son éloquence au service après vente quand son projet prend l’eau? Qu’il assume, au moins, son crime pour que les membres du gouvernement arrêtent de se ridiculiser partout comme s’ils étaient au début et à la fin de ce commentaire composé indigeste, quitte à eux de passer après relecture. Au lieu de présenter aux médias des juristes en crise avec leur intellect, envoyez-les avec le mercenaire de la communication politique et initiateur du projet au parlement pour expliquer. Ce serait mieux que de les laisser se gratter la calvitie à l’écran. Ça fait désordre, c’est une République quand même non?
ABI-ALFA
